La formule de « Self qui fait grandir » étant un succès pour les élèves d’élémentaire du restaurant scolaire Hubert Pouquet depuis sa mise en service en septembre 2019, la Municipalité s’était engagée à déployer ce dispositif aux autres restaurants scolaires. C’est désormais chose faite au restaurant scolaire Jean Ravon.
Un retard dû à la crise sanitaire
Envisagé dans un premier temps pour la rentrée scolaire 2020, l’aménagement de nouveaux « Selfs qui font grandir » a dû être repoussé en raison de la crise Covid.
La Municipalité et les services municipaux ont toutefois profité de ce délai pour étudier la faisabilité du projet sur les sites des écoles Jean Ravon et Jean Guitton. Pour le groupe scolaire Jean Ravon qui dispose d’un bâtiment dédié pour le restaurant scolaire, avec une entrée et une sortie bien identifiées et un espace pour les grands séparé de l’espace pour les maternelles, le dispositif s’avère facile à mettre en place. Par contre, pour le groupe scolaire Jean Guitton / Bois Monzil, une réflexion plus poussée devra être engagée.
Dès la rentrée de septembre 2021, le projet de « Self qui fait grandir » était prêt à fonctionner au restaurant scolaire Jean Ravon, le matériel nécessaire ayant été commandé et installé ; cependant, les protocoles sanitaires en place n’autorisant pas le mélange des classes ni la circulation des élèves entre les tables, le service à table a été maintenu.
Il aura fallu attendre le 2 mai, à la rentrée des vacances de printemps, pour que le « Self qui fait grandir » soit mis en service.
Une formule qui présente de nombreux avantages
Cette formule de « self qui fait grandir », déjà en place dans de nombreuses communes pour des élèves du même âge voire plus jeunes, a plusieurs avantages : un roulement plus fluide, un développement de l’autonomie, une pause repas plus calme et une diminution des comportements perturbateurs. Les enfants passent en effet moins de temps à table, puisqu’ils n’ont pas à attendre qu’on les serve. En étant acteurs de leur repas, ils gagnent en autonomie.
Cet aménagement ne concerne que les élèves du CP au CM2 (soit 120 enfants par jour en moyenne à Hubert Pouquet et 110 élèves par jour en moyenne à Jean Ravon), les élèves des maternelles continuant d’être servis à table.
Les repas sont les mêmes pour tous, seule change la méthode de service. Le nombre d’agents municipaux reste identique, leur répartition entre la cour et le restaurant a été adaptée. En entrant, les enfants se servent eux-mêmes en plateaux, verres, couverts, entrée et dessert. Ils mangent l’entrée puis vont chercher le plat chaud, servi par un agent. A la fin du repas, chacun débarrasse son plateau en respectant les consignes de tri.
Afin de mettre en place le self de Jean Ravon, du matériel (distributeur de plateaux et de couverts, meuble réfrigéré pour les entrées et les desserts, buffet chauffant, meuble de tri des déchets) et de la vaisselle (plateaux, coupelles,…) ont été achetés, pour 31 996 €.
Les agents municipaux et le prestataire fournissant les repas ont été associés au projet dès le début.
La configuration du restaurant scolaire Jean Ravon (double entrée / sortie, salle des grands séparée de celle des petits) se prêtait bien à l’aménagement d’un self, à condition que le trajet cour / restaurant scolaire soit sécurisé, les enfants d’élémentaire l’effectuant seuls.
Afin de garantir cette sécurité, le portail de la rue des Cîmes a été définitivement fermé au public et le portail de séparation entre l’école élémentaire et l’école maternelle est désormais fermé pendant le temps scolaire et le temps de restauration scolaire.
Un retour positif des enfants et du personnel
Les enfants apprécient :
– de venir manger quand ils le souhaitent, entre 11h45 et 13h,
– de pouvoir choisir leur table,
– de manger à leur rythme (vite pour passer plus de temps à jouer dans la cour, ou plus lentement pour se reposer),
– de se servir eux-mêmes.
Le personnel a remarqué que :
– les enfants deviennent de plus en plus autonomes pour se servir, porter leur plateau et leur assiette, débarrasser,
– il y a moins de gaspillage, les enfants arrivant mieux à estimer leur appétit et à préciser la quantité de plat chaud qu’ils souhaitent étant donné qu’ils ont une vision de l’ensemble du repas dès le début.