Profitant des températures clémentes des derniers hivers, la chenille processionnaire du pin est de plus en plus présente sur l’ensemble du territoire français. Une progression contre laquelle il faut lutter car elle présente des risques pour la santé publique.

En effet, les chenilles processionnaires possèdent des poils urticants qui présentent des risques pour la santé des hommes comme des animaux domestiques :

• fortes réactions allergiques au niveau des yeux,
• rougeurs et démangeaisons sur la peau,
• difficultés respiratoires.

La ville de Villars s’est engagée à réduire sa présence dans l’espace publique, en posant près de 72 pièges à chenilles répartis sur les pins des différents quartiers de la commune.
Des pièges à phéromones pour capturer les mâles sont également posés d’avril à août.

Les propriétaires de jardins plantés de pins, cyprès et autres arbres à chenilles sont invité à faire de même et à lutter contre le développement des chenilles processionnaires.

Chaque année, avant la fin de la première quinzaine du mois de mars, les propriétaires ou locataires de parcelles où sont implantés des arbres (pins, sapins, cèdres, cyprès, chênes…) sont tenus de supprimer soit par produits homologués, soit mécaniquement ou par piégeage avec incinération, les cocons élaborés par les chenilles processionnaires. Toutes les précautions nécessaires devront être prises (lunettes, masque, pantalon, manches longues).

La lutte contre ces organismes nuisibles est obligatoire, de façon permanente dès leur apparition.

Un traitement annuel préventif à la formation de ces cocons devra être mis en œuvre avant la fin du mois de septembre, sur les végétaux susceptibles d’être colonisés par les chenilles. Le produit préconisé est le Bacillus thuringiensissérotype 3a ou 3b ou un équivalent, en raison de sa spécificité et de son innocuité pour les espèces non ciblées. Entre le début du mois de septembre et le milieu du mois d’octobre, des traitements à l’aide de produits homologués dans cette indication devront être épandus dans les règles de l’art.

(Arrêté municipal n°2015-429)